Chaque année en France de nombreux motards perdent la vie sur les routes. Le plus souvent, la cause des décès est liée au port du casque : casque de moto de mauvaise qualité, mal attaché ou même absence complète de son utilisation. Afin de pallier aux problèmes rencontrés et de réduire le taux de mortalité dans les accidents, une réglementation a été mise en place pour les équipements de sécurité. Elle stipule le port obligatoire d’un casque moto orange homologué ayant subi plusieurs séries de tests.
La fabrication d’un casque de moto
La fabrication d’un casque de moto est composée de plusieurs étapes allant de la confection des pièces au contrôle de sa qualité. Elle doit prendre en compte une foule de critères nécessaires pour préserver la sécurité des motards.
Un casque de moto est dans un premier temps moulé, puis scanné en 3D pour vérifier le bon assemblage de ses éléments. Dans le souci de fournir un équipement de qualité, les constructeurs s’assurent alors du bon respect des consignes de sécurité. L’aspect esthétique est lui aussi contrôlé lors de cette étape ; le design d’un casque moto jouera en effet pour beaucoup dans ses ventes.
Après cette première inspection générale du casque, le constructeur rajoute un élément essentiel : l’amortisseur. Constitué d’une coque en polystyrène appelée Calotin, l’amortisseur est placé à l’intérieur du casque. En absorbant l’énergie de l’impact par écrasement, il permet de réduire les chocs et de diminuer, sinon d’éviter, les risques de traumatismes crâniens et de commotions.
Enfin, une batterie de tests est faite passée au casque avant sa mise sur le marché. Son rôle est de s’assurer que le produit final respecte la réglementation. Parmi les tests effectués, plusieurs exemples peuvent être cités, comme ceux mettant en jeu le champ de vision et la résistance aux chocs.
Pour une bonne visibilité lors de la conduite, le casque doit fournir un angle de vue minimum au motard. Le crash-test est également une évaluation incontournable demandée par la loi, qui jugera de la résistance de l’équipement de sécurité. La norme européenne impose que le casque soit testé sur une bute au sol à 30km/h.
On notera que la forme est un critère important à prendre en compte lors de la fabrication d’un casque de moto. Ce dernier doit impérativement être rond. L’intérêt est d’éviter que les mouvements de la tête ne soient entravés si le motard chute. Si la tête est bloquée, elle ne peut suivre correctement le sens de la chute, pouvant ainsi entrainer une blessure des cervicales. La réglementation impose donc logiquement à chaque marque de respecter cette norme, aucun casque ne pouvant être commercialisé sans la respecter.
Un casque moto ne passant pas avec succès ces tests se verra interdit à la vente partout en Europe.
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